L’amélioration de l’accès des filles à l’éducation est un élément clé de la politique étrangère du Royaume-Uni afin d’assurer une relance post-pandémique et d’éviter que cette génération ne rencontre plus de difficulté. Investir dans l’éducation permet de sortir les communautés de la pauvreté et de protéger les filles contre le mariage précoce, le travail forcé et la violence sexiste.
Dans le cadre des activités marquant l’édition de cette année de la Journée internationale de la femme (JIF), le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a lancé un nouveau partenariat international avec la Fondation UBA et 10 multinationales, afin d’améliorer l’accès des filles à l’éducation et à l’emploi dans les pays en voie de développement.
Pour ce faire, la Fondation UBA, ainsi que 10 autres firmes internationales se sont jointes au gouvernement britannique, qui travaillera en partenariat avec Génération sans limite (GenU) de l’UNICEF pour financer ce programme crucial qui vise à fournir une formation professionnelle de haute qualité à environ un million de filles dans le monde.
La Fondation UBA, des multinationales et d’autres acteurs du secteur privé mutualisent leurs efforts afin de financer et doter l’initiative de 11 millions de livres. Parmi ces acteurs, on retrouve entre autres Accenture, Standard Chartered, Unilever, Microsoft, Pearson, PwC, Coursera, Vodafone, BP et Cognizant. Pour sa part, le gouvernement britannique apportera une contribution initiale de 9 millions de livres à cette initiative intitulée « Girls’ Education Skills Partnership programme » (Partenariat pour le développement des compétences des filles par l’éducation).
Exprimant sa volonté de mener à bien ce projet qui devrait avoir des effets positifs importants pour les petites filles du monde entier, le gouvernement britannique a souligné que, même avant la pandémie de Covid, des millions d’enfants n’étaient pas scolarisées – et que les filles issues de familles défavorisées sont particulièrement susceptibles d’être privée d’éducation, que ce soit en raison de la pauvreté ou des préjugés. La pandémie a créé encore plus d’obstacles à l’éducation, avec un pic de 1,6 milliard d’enfants dans le monde qui ont dû faire face à des fermetures d’écoles.
Le Premier ministre Boris Johnson, qui a souligné qu’il s’agissait du premier partenariat britannique de cette nature en matière d’éducation, dans le cadre duquel le gouvernement britannique s’associe au secteur privé pour favoriser l’accès des filles à l’éducation dans les pays en développement, a déclaré : « Le Royaume-Uni est depuis longtemps un champion fier et puissant de cette cause fondamentale et, aujourd’hui, nous faisons un pas de plus grâce à notre premier partenariat international de cette nature – en offrant à un million de filles dans les pays en voie de développement la possibilité d’accéder à une formation professionnelle de qualité.
Dans son discours, M. Johnson a noté que certaines des entreprises intervenant dans cette initiative apporteront toute une gamme de ressources, notamment des livres, des ordinateurs et d’autres technologies, un encadrement, des conseils et un accès à leurs réseaux, des compétences et des programmes de formation, tout comme la participation du secteur privé contribuera à garantir que l’éducation et les possibilités d’apprentissage offrent aux filles les compétences dont les employeurs ont besoin pour l’avenir.
Le Président du conseil d’administration du groupe UBA, M. Tony O. Elumelu, qui assistait à l’événement, a prononcé un discours exclusif sur l’importance d’éduquer les jeunes filles et de toujours rendre à la société ce qu’elle nous a donné alors que nous nous efforçons de parvenir à un développement durable. En présence du Premier ministre britannique et de la duchesse de Wessex, il a plaidé : « Nous comprenons parfaitement la nécessité de rendre autonome les jeunes femmes dans les communautés africaines afin de promouvoir un développement socio-économique durable. Au sein du groupe UBA, nous nous engageons en faveur de l’autonomisation des femmes et nous continuons à défendre les causes féminines dans notre entreprise et à travers notre engagement philanthropique ».
En travaillant ensemble, nous devons veiller à ce que nos filles soient bien éduquées et acquièrent les compétences nécessaires pour être compétitives dans un monde de plus en plus global », a-t-il ajouté.
La Fondation UBA est l’organisme en charge de la responsabilité sociale du groupe United Bank for Africa. La Fondation est axée sur des initiatives qui soutiennent l’éducation, l’autonomisation et l’environnement dans les pays africains. Depuis plus de deux décennies, la Fondation UBA investit dans la communauté et change des vies sur le continent.